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Le ghosting en recrutement : un silence qui coûte cher

Que ce soit du cĂŽtĂ© des entreprises ou des candidats, le phĂ©nomĂšne du ghosting — le fait de ne plus donner signe de vie sans prĂ©venir — s’est imposĂ© dans les processus de recrutement.

 

 

Un candidat qui disparaĂźt aprĂšs un entretien.
Une entreprise qui ne rĂ©pond plus aprĂšs rĂ©ception d’un CV.
Un silence, parfois frustrant, souvent coûteux.

Et s’il ne s’agissait pas d’un simple manque de savoir-vivre, mais d’un symptĂŽme plus profond du marchĂ© de l’emploi actuel ?

 

 

 

° Un phĂ©nomĂšne massif
 et mutuel

Ce que révÚlent les études les plus récentes :

  • 77 % des candidats dĂ©clarent n’avoir reçu aucune rĂ©ponse aprĂšs avoir postulĂ© Ă  une offre d’emploi (HelloWork, 2023).
  • 58 % des recruteurs affirment avoir Ă©tĂ© “ghostĂ©s” par un candidat, parfois aprĂšs signature de promesse d’embauche (Indeed, 2022).
  • 1 recruteur sur 5 dit avoir vĂ©cu un “no-show” Ă  un entretien sans aucun message d’annulation (Robert Half, 2023).

Ce n’est donc pas un dĂ©sĂ©quilibre, mais bien une relation de plus en plus instable des deux cĂŽtĂ©s. Et derriĂšre ces chiffres : du temps perdu, des Ă©quipes frustrĂ©es, une perte de confiance, et une image ternie.

 

° CÎté entreprise : un silence qui fragilise la marque employeur

CĂŽtĂ© recruteur, le ghosting d’un candidat est souvent interprĂ©tĂ© comme un manque de sĂ©rieux ou de respect. Mais qu’en est-il quand l’entreprise elle-mĂȘme ne donne pas suite Ă  une candidature ou Ă  un entretien ?

Les raisons souvent évoquées :

  • Volume de candidatures trop Ă©levĂ©
  • Priorisation des profils avancĂ©s
  • Manque d’outils pour automatiser les rĂ©ponses
  • Crainte de froisser les candidats avec un refus

Pourtant, les conséquences sont bien réelles :

  • 65 % des candidats abandonnent un processus de recrutement s’ils ne reçoivent aucune nouvelle dans les 15 jours suivant un entretien (CareerArc, 2022)
  • 72 % affirment qu’une expĂ©rience nĂ©gative avec une entreprise influence leur perception de la marque, voire leur envie de postuler Ă  nouveau
  • Et dans un monde ultra-connectĂ©, un avis nĂ©gatif partagĂ© sur LinkedIn ou Glassdoor peut impacter durablement la rĂ©putation de l’entreprise

À retenir : Un recruteur n’a pas besoin d’écrire un roman pour refuser un candidat.
Un mail court, clair, respectueux, suffit Ă  entretenir une image humaine et professionnelle.

 

° CÎté candidat : entre perte de confiance et nouvelles habitudes

Le ghosting candidat, longtemps perçu comme un comportement exceptionnel, devient de plus en plus frĂ©quent, mĂȘme chez des profils trĂšs qualifiĂ©s.

Pourquoi certains candidats disparaissent-ils sans prévenir ?

  • Processus trop longs ou flous, sans visibilitĂ© sur les Ă©tapes
  • Aucune information sur la rĂ©munĂ©ration ou les conditions
  • Multiples candidatures en parallĂšle : les offres s’enchaĂźnent vite
  • Manque de courage ou peur du rejet : oser dire non n’est pas toujours Ă©vident
  • Ou parfois
 simple retour de bĂąton aprĂšs avoir eux-mĂȘmes Ă©tĂ© ghostĂ©s plusieurs fois

–> Un chiffre rĂ©vĂ©lateur : 44 % des candidats avouent avoir dĂ©jĂ  “ghostĂ©” un recruteur, dont 15 % aprĂšs avoir reçu une offre (Greenhouse, 2023)

Ce que cela rĂ©vĂšle : Le ghosting candidat n’est pas qu’un “manque de politesse”.
C’est souvent un reflet d’un processus perçu comme dĂ©shumanisĂ© ou mal gĂ©rĂ©.

 

° Recruteurs, candidats : comment recréer de la confiance ?

Ni l’un ni l’autre ne gagnera dans une relation marquĂ©e par des silences.

Voici quelques leviers concrets pour inverser la dynamique :

Pour les entreprises :

  • Automatiser les rĂ©ponses dĂšs la rĂ©ception d’un CV (mĂȘme nĂ©gative)
  • Donner une visibilitĂ© claire sur les Ă©tapes du process dĂšs l’offre d’emploi
  • Expliquer les refus avec des formules respectueuses et personnalisĂ©es (quand c’est possible)
  • Humaniser les Ă©changes, mĂȘme rapides : un message vocal, une relance LinkedIn, un feedback

Pour les candidats :

  • Être honnĂȘte sur ses dĂ©marches : informer en cas de dĂ©sistement
  • RĂ©pondre aux messages, mĂȘme pour dire non
  • Valoriser son image professionnelle : une bonne communication aujourd’hui peut rouvrir des portes demain
  • Ne pas sous-estimer l’importance du remerciement post-entretien

 

En conclusion : un mail vaut mieux qu’un silence

On n’attend pas des processus parfaits, mais des Ă©changes respectueux.
Un simple message, un retour rapide, une réponse négative bien formulée

Rien de trÚs chronophage, mais un puissant levier de relation durable dans un marché du travail de plus en plus fluide.

 

💬 Et vous, avez-vous dĂ©jĂ  Ă©tĂ© ghostĂ© ? Ou tentĂ© de disparaĂźtre sans un mot ?
Partagez vos retours d’expĂ©rience en commentaire !

L’entretien collectif : efficace ou injuste pour les candidats ?

Vous avez dĂ©jĂ  participĂ© Ă  un entretien collectif ? Vous ĂȘtes arrivĂ© dans une salle remplie d’autres candidats, vous avez scrutĂ© du regard ceux qui allaient potentiellement vous « voler » votre poste et vous vous ĂȘtes demandĂ© comment vous alliez vous dĂ©marquer ? Vous n’ĂȘtes pas seul.

Cette mĂ©thode de recrutement, souvent utilisĂ©e par les entreprises qui recrutent plusieurs candidats pour un mĂȘme type de poste, fait dĂ©bat. Certains la trouvent pertinente pour tester des soft skills en direct, d’autres la jugent stressante, injuste et peu reprĂ©sentative des compĂ©tences rĂ©elles.

Alors, efficace ou biaisé ? On fait le point.

 

Pourquoi les recruteurs utilisent-ils les entretiens collectifs ?

Si cette mĂ©thode existe, c’est qu’elle rĂ©pond Ă  certains besoins des entreprises.

  • Un gain de temps : Regrouper plusieurs candidats permet d’évaluer plus de profils en une seule session.
  • Une Ă©valuation des soft skills en situation rĂ©elle : Collaboration, prise de parole, gestion du stress
 tout est observable en direct.
  • Une mise en avant des personnalitĂ©s marquantes : Certains profils se distinguent naturellement, ce qui peut ĂȘtre un indicateur intĂ©ressant.
  • Une immersion qui reflĂšte le poste : Pour les emplois oĂč le travail d’équipe est primordial (vente, animation, hĂŽtellerie
), cette approche peut ĂȘtre pertinente.

Selon une Ă©tude de l’APEC, environ 30 % des recruteurs ont dĂ©jĂ  utilisĂ© l’entretien collectif dans leur processus d’embauche. Et dans certains secteurs (vente, retail, service client), ce chiffre grimpe Ă  60 %.

Mais si cette méthode semble idéale pour les entreprises, les candidats, eux, ne sont pas toujours convaincus


 

Les candidats face aux entretiens collectifs : stress et frustration ?

Vous ĂȘtes plutĂŽt rĂ©servĂ© ? Vous avez besoin d’un peu de temps pour vous exprimer pleinement ?

Malheureusement, l’entretien collectif favorise souvent les candidats les plus extravertis.

En effet, il est difficile pour les profils plus discrets de prendre la parole sans ĂȘtre coupĂ©s. Certains estiment que les plus bavards sont avantagĂ©s, au dĂ©triment de ceux qui prĂ©fĂšrent l’analyse et la rĂ©flexion. Pour certaines personnes, se retrouver Ă  dĂ©fendre son profil face Ă  d’autres candidats en direct peut ĂȘtre intimidant et dĂ©stabilisant. En entretien individuel, vous pouvez expliquer votre parcours et vos motivations. Tandis qu’en entretien collectif, c’est souvent plus gĂ©nĂ©ral et moins dĂ©taillĂ©.

Selon une enquĂȘte de Welcome to the Jungle, 72 % des candidats prĂ©fĂšrent un entretien individuel et trouvent que le format collectif ne reflĂšte pas leur vraie valeur.

Mais alors, cette méthode est-elle vraiment inadaptée ?

 

Dans quels mĂ©tiers l’entretien collectif est-il vraiment efficace ?

L’entretien collectif peut ĂȘtre un outil puissant, mais encore faut-il l’utiliser dans les bonnes conditions. Certains secteurs en tirent un rĂ©el bĂ©nĂ©fice, tandis que d’autres semblent moins adaptĂ©s Ă  ce format. Dans les mĂ©tiers oĂč l’interaction et le travail en Ă©quipe sont essentiels, l’entretien collectif prend tout son sens.

Par exemple :

  • Les mĂ©tiers de la vente et du commerce, oĂč la capacitĂ© Ă  argumenter et convaincre est cruciale.
  • L’animation et l’hĂŽtellerie, oĂč l’énergie, la prise de parole et la gestion de groupe sont des compĂ©tences clĂ©s.
  • Le service client, oĂč la rapiditĂ© de rĂ©action et la gestion des interactions sont des qualitĂ©s indispensables.

À l’inverse, dans certains domaines techniques ou analytiques, cette mĂ©thode est moins pertinente :

  • Dans les mĂ©tiers techniques (dĂ©veloppement web, ingĂ©nierie, finance), oĂč les compĂ©tences spĂ©cifiques comptent plus que la capacitĂ© Ă  s’exprimer en groupe.
  • Pour les postes Ă  haute responsabilitĂ©, oĂč les dĂ©cisions stratĂ©giques demandent une Ă©valuation approfondie du profil et des compĂ©tences.

L’entretien collectif peut donc ĂȘtre une bonne approche dans certains cas
 mais son efficacitĂ© dĂ©pend du poste et des candidats concernĂ©s.

 

Et si l’avenir du recrutement passait par des mĂ©thodes plus adaptĂ©es aux profils ?

L’entretien collectif est une mĂ©thode rapide et efficace pour Ă©valuer certains soft skills et dĂ©tecter des talents dans des environnements compĂ©titifs. Mais il est aussi clivant, stressant et parfois injuste pour des profils plus introvertis ou pour des postes nĂ©cessitant une expertise technique.

Alors, si certaines mĂ©thodes de recrutement favorisent certains profils au dĂ©triment d’autres, faut-il repenser entiĂšrement nos façons d’évaluer les candidats ? Les tests de recrutement ou les mises en situation sont-ils des alternatives plus justes ?

 

📱 Un sujet que nous explorerons dans notre prochain article ! A trùs vite 


Recrutement : comprendre les nouvelles priorités des candidats

Les attentes des candidats ont évolué de maniÚre significative ces derniÚres années. Chez DEKRA Personnel, nous observons quotidiennement ces changements dans les échanges avec les talents.

Si les besoins fondamentaux comme la sĂ©curitĂ© de l’emploi ou un salaire compĂ©titif restent importants, d’autres aspirations prennent de plus en plus de place. Les prioritĂ©s d’hier ne sont plus celles d’aujourd’hui, et il est crucial de les comprendre pour attirer les meilleurs profils.

 

L’un des plus grands changements ?  La flexibilitĂ©. AprĂšs des mois de tĂ©lĂ©travail lors de la pandĂ©mie, les candidats ont goĂ»tĂ© Ă  un nouveau mode de vie et pour beaucoup, c’est dĂ©sormais non nĂ©gociable. Une Ă©tude rĂ©cente montre que 80 % des professionnels privilĂ©gient dĂ©sormais les entreprises offrant des horaires flexibles ou du tĂ©lĂ©travail. Et ce n’est pas qu’une question de confort, mais aussi d’équilibre entre vie pro et perso, un Ă©quilibre qui a pris une toute autre importance depuis 2020.

 

Cependant, si certains apprĂ©cient encore le tĂ©lĂ©travail Ă  temps plein, d’autres ressentent le besoin de recrĂ©er du lien social au bureau. Trouver le bon Ă©quilibre entre prĂ©sentiel et distanciel est un dĂ©fi majeur pour les entreprises.

 

Un autre point que nous remarquons souvent : la quĂȘte de sens. Les candidats d’aujourd’hui veulent plus qu’un salaire ou un poste Ă  responsabilitĂ©. Ils recherchent des entreprises avec des valeurs, un impact, ils souhaitent un projet alignĂ© avec leurs valeurs. On ne compte plus le nombre de talents qui nous disent : “Je veux me lever le matin en sachant que ce que je fais a un sens.” C’est une vraie rupture par rapport Ă  ce qu’on voyait il y a encore quelques annĂ©es. D’ailleurs, saviez-vous que 7 candidats sur 10 prĂ©fĂšrent travailler pour une entreprise engagĂ©e socialement ou environnementalement ? Pour les entreprises, cela signifie ĂȘtre transparentes sur leurs engagements et leur impact positif.

Et puis, il y a le sujet de la santĂ© mentale. Si avant, on en parlait Ă  demi-mot, aujourd’hui, c’est un vĂ©ritable critĂšre de choix. Les candidats nous demandent rĂ©guliĂšrement : “L’entreprise offre-t-elle des programmes de soutien psychologique ?” ou “Quelle est l’ambiance de travail ?”.  Les talents recherchent des environnements oĂč ils se sentent respectĂ©s, soutenus, et oĂč la charge mentale est prise en compte. Aujourd’hui, 85 % des salariĂ©s considĂšrent que leur bien-ĂȘtre psychologique est un critĂšre dĂ©terminant dans le choix d’un employeur. Cela en dit long, non ?

 

Ce qui est certain, c’est que nous, en tant que cabinet de recrutement, devons assimiler ces nouvelles prioritĂ©s pour accompagner au mieux les entreprises et les talents. Ces attentes sont complexes, parfois exigeantes, mais elles sont aussi le reflet d’un monde qui change.

Et c’est lĂ  que rĂ©side notre expertise : DEKRA Personnel, nous comprenons ces nouvelles exigences et savons comment les aligner avec les besoins des entreprises.

Le tĂ©lĂ©travail : levier de fidĂ©lisation ou facteur d’isolement ?

💡 80 % des salariĂ©s considĂšrent le tĂ©lĂ©travail comme essentiel pour rester dans une entreprise
 mais 41 % ressentent un isolement accru.

Alors, le télétravail est-il vraiment un atout durable pour les entreprises, ou cache-t-il des défis plus profonds à relever ?

 

🌟 Le tĂ©lĂ©travail : un avantage compĂ©titif indĂ©niable ?

Depuis la pandémie, le télétravail est devenu une norme, mais aussi un levier stratégique pour les entreprises. Offrir de la flexibilité attire les talents, en particulier les jeunes générations, qui privilégient un meilleur équilibre entre vie pro et vie perso.

Le saviez-vous ? 1 employé sur 2 affirme que le télétravail améliore sa qualité de vie, en partie grùce au gain de temps sur les trajets (en moyenne 1h/jour économisée).

Mais ce n’est pas qu’une question de bien-ĂȘtre. Les entreprises y voient aussi une opportunitĂ© Ă©conomique : rĂ©duction des coĂ»ts immobiliers, meilleure productivitĂ© (certains secteurs rapportent jusqu’à +20 %), et capacitĂ© Ă  recruter des talents hors des grandes agglomĂ©rations.

Cependant, cette approche n’est pas sans limites 


 

😟 Une face cachĂ©e parfois sous-estimĂ©e : l’impact humain

Si le tĂ©lĂ©travail libĂšre, il peut aussi isoler. Les salariĂ©s, coupĂ©s de leurs collĂšgues, perdent souvent la richesse des Ă©changes informels, ces moments clĂ©s oĂč naissent l’innovation et la collaboration.

L’isolement ne touche pas seulement les individus, mais aussi les Ă©quipes. Les managers doivent rĂ©inventer leurs mĂ©thodes pour maintenir l’engagement, et ce n’est pas toujours simple. PrĂšs de 60 % des responsables RH estiment que le tĂ©lĂ©travail a complexifiĂ© la gestion des Ă©quipes, en attisant des tensions : sentiment d’injustice entre ceux qui peuvent tĂ©lĂ©travailler et ceux qui ne le peuvent pas, surcharge cognitive due Ă  la multiplication des outils digitaux, 


 

🔑 Comment les entreprises peuvent-elles s’adapter ?

1) Miser sur un modĂšle hybride : PlutĂŽt que d’opposer bureau et domicile, les entreprises qui rĂ©ussissent combinent les deux. Le tĂ©lĂ©travail 2 Ă  3 jours par semaine permet de bĂ©nĂ©ficier de ses avantages sans perdre le lien humain.

2) Repenser les bureaux comme des espaces de collaboration : Moins de bureaux fermĂ©s, plus de lieux de brainstorming et d’échange pour maximiser les interactions lorsque les Ă©quipes sont sur place.

3) Former les managers au leadership à distance : Encadrer des équipes éparpillées géographiquement demande de nouvelles compétences : instaurer des rituels réguliers, reconnaßtre les efforts malgré la distance et maintenir un esprit collectif.

4) Soutenir la santĂ© mentale : L’isolement peut ĂȘtre attĂ©nuĂ© par des initiatives comme des points rĂ©guliers avec les Ă©quipes, des moments dĂ©diĂ©s Ă  la convivialitĂ© (mĂȘme Ă  distance), et une Ă©coute active des besoins individuels.

 

💬 Et si le tĂ©lĂ©travail Ă©tait la vraie opportunitĂ© de repenser le travail ?
Des entreprises pionniĂšres montrent que le tĂ©lĂ©travail, bien encadrĂ©, peut transformer la culture d’entreprise en profondeur. Mais il ne faut pas ignorer ses effets secondaires.

Les avantages de l’intĂ©rim : un vrai plus pour les candidats et les entreprises ! đŸ’Œâœš

L’intĂ©rim est souvent perçu comme une solution temporaire, mais il offre bien plus que ça, autant pour les candidats que pour les entreprises.

 

Voici pourquoi l’intĂ©rim mĂ©rite toute votre attention 👇

Pour les candidats :

-FlexibilitĂ© : Vous choisissez vos missions en fonction de votre emploi du temps et de vos envies. 📅 Une maniĂšre de mieux concilier vie pro et vie perso !

-DiversitĂ© des expĂ©riences : Chaque mission est une nouvelle opportunitĂ© d’apprendre, de dĂ©couvrir diffĂ©rents secteurs et d’acquĂ©rir des compĂ©tences variĂ©es. 🚀

-AccĂšs rapide Ă  l’emploi : L’intĂ©rim permet de retrouver un emploi rapidement, parfait pour ceux qui cherchent une transition ou un nouveau dĂ©part. 🔄

-Pied dans l’entreprise : C’est souvent une porte d’entrĂ©e pour dĂ©crocher un CDI. De nombreuses entreprises embauchent en CDD/CDI aprĂšs une mission rĂ©ussie ! đŸ€

 

Pour les entreprises :

-RĂ©activitĂ© : L’intĂ©rim permet de rĂ©pondre aux besoins urgents et ponctuels (surcroĂźt d’activitĂ©, remplacement, etc.) sans perdre de temps. ⏱

-FlexibilitĂ© dans la gestion des effectifs : Les entreprises ajustent leurs Ă©quipes selon les pics d’activitĂ©, tout en maĂźtrisant leurs coĂ»ts. 📊

-AccĂšs Ă  de nouveaux talents : Les missions d’intĂ©rim permettent de tester des compĂ©tences et de dĂ©couvrir de nouveaux profils. Un vrai levier pour renforcer vos Ă©quipes. 💡

-SimplicitĂ© administrative : Les agences intĂ©rim (comme nous, DEKRA Personnel) s’occupent de toute la gestion administrative, un vrai gain de temps pour les entreprises. 📑

 

L’intĂ©rim, c’est bien plus qu’une simple solution de transition. C’est une opportunitĂ© win-win pour tous ! 🌟

Recrutement et IA : entre apprĂ©hensions et opportunitĂ©s, comment trouver l’équilibre ?

đŸ§ đŸŠŸÂ  L’intelligence artificielle fait son entrĂ©e dans le monde du recrutement, promettant efficacitĂ© et rapiditĂ©. Mais derriĂšre cette innovation se cachent des inquiĂ©tudes. 

L’IA va-t-elle dĂ©shumaniser le recrutement ? Est-elle est une rĂ©elle opportunitĂ© ou finalement une menace pour les candidats et les recruteurs ? 

 

  • Aujourd’hui, beaucoup redoutent que l’IA remplace les recruteurs dans leurs dĂ©cisions. 🔝

—> Selon une Ă©tude de PwC, 59% des travailleurs dans le secteur des ressources humaines craignent que l’automatisation rĂ©duise leur rĂŽle au point de le rendre obsolĂšte. 

  • De plus, les algorithmes d’IA, s’ils sont programmĂ©s, peuvent reproduire des biais prĂ©sents dans les donnĂ©es historiques. đŸ‘ŽđŸ»

—> En effet, une Ă©tude de Harvard a rĂ©vĂ©lĂ© que les outils d’IA de recrutement peuvent reproduire par exemple des discriminations de genre ou raciales, si les bases de donnĂ©es, sur lesquelles ils sont formĂ©s, ne sont pas diversifiĂ©es.

  • Pourtant, l’IA permet l’automatisation de certaines tĂąches rĂ©pĂ©titives, comme le tri des CV, ce qui fait gagner un temps prĂ©cieux. ⏱

—> Selon LinkedIn, les recruteurs utilisant des outils d’IA gagnent 30% de temps sur la sĂ©lection des candidats. 

—> Et ils peuvent examiner jusqu’à 10 fois plus de candidatures qu’avec un processus manuel, d’aprùs un rapport de Glassdoor. 

  • L’IA aide aussi les recruteurs Ă  explorer des bases de donnĂ©es mondiales, ouvrant ainsi des opportunitĂ©s Ă  une diversitĂ© de profils souvent nĂ©gligĂ©s dans une recherche gĂ©ographiquement limitĂ©e. 🌍

—> En 2019 ; 84% des entreprises ont affirmĂ© que l’utilisation de l’IA avait facilitĂ© leur accĂšs Ă  un pool de talents plus large. 

đŸ€đŸ» Le futur du recrutement rĂ©side donc dans une collaboration entre l’humain et la machine, pour des processus plus rapides, plus prĂ©cis et surtout, plus Ă©quitables. 

đŸ’ȘđŸ» L’IA ne remplace pas l’humain aujourd’hui ; c’est une avancĂ©e significative pour le recrutement, offrant des gains d’efficacitĂ© et une meilleure analyse des compĂ©tences. Seulement, elle doit ĂȘtre utilisĂ©e avec discernement.  

 

—> En 2023, 92% des recruteurs ont affirmĂ© que l’IA ne pouvait pas remplacer le facteur humain dans le recrutement, mais que c’était un atout pour optimiser leur processus. 

Toute l’Ă©quipe DEKRA Personnel – Recrutement & IntĂ©rim SpĂ©cialisĂ©s a participĂ© Ă  la Course des HĂ©ros hier.

La Course des HĂ©ros est le plus grand Ă©vĂ©nement de collecte de dons multi-associations français avec plus de 15 millions d’euros collectĂ©s depuis 10 ans, 400 causes reprĂ©sentĂ©es et 400 entreprises mobilisĂ©es chaque annĂ©e sur Paris, Lyon, Bordeaux et Nantes.
www.coursedesheros.com

 

Compétences linguistiques : compétences indispensables ?

En 2020, une Ă©tude rĂ©alisĂ©e par l’institut de sondage Ipsos rĂ©vĂ©lait qu’un quart des Français avait dĂ©jĂ  dĂ» renoncer Ă  un emploi Ă  cause d’un niveau d’anglais insuffisant[1]. À l’heure de la mondialisation et d’une ouverture accrue des frontiĂšres, il convient donc de s’interroger sur l’importance des compĂ©tences linguistiques dans la vie professionnelle.

Si cette question n’est pas nouvelle – Claude TRUCHOT, professeur Ă©mĂ©rite de linguistique, l’évoquait dĂ©jĂ  dans son rapport de 2015 « Quelles langues parle-t-on dans les entreprises françaises ? » – force est de constater qu’inclure son niveau de langue dans son CV reprĂ©sente un rĂ©el atout pour le candidat. Nombreuses sont les Ă©tudes Ă  ainsi dĂ©montrer que lors d’un recrutement et Ă  compĂ©tences Ă©gales, la maĂźtrise d’une langue Ă©trangĂšre fait dĂ©sormais la diffĂ©rence. Ainsi, prĂšs de la moitiĂ© des entreprises demandent la maĂźtrise d’une langue Ă©trangĂšre et presque les 2/5 requiĂšrent quant Ă  elles, la connaissance Ă©levĂ©e de 2 langues Ă©trangĂšres[2].

L’internationalisation progressive des entreprises a donc amenĂ© ces derniĂšres Ă  rechercher de plus en plus de profils polyglottes et ce, quel que soit le niveau hiĂ©rarchique au sein des entreprises. En ce sens, 59% des dirigeants et 57% des cadres dĂ©clarent pratiquer une ou plusieurs langues dans l’exercice de leurs missions tandis que 48% des employĂ©s estiment, pour leur part, avoir besoin de ces compĂ©tences dans leurs postes actuels. Les compĂ©tences linguistiques apparaissent ainsi essentielles Ă  chaque niveau de l’entreprise.

Cependant, cette recherche de profils polyglottes ne dĂ©pend pas seulement des postes Ă  pourvoir : elle varie aussi en fonction du secteur d’activitĂ©s dans lequel l’employĂ© sera amenĂ© Ă  travailler. Ainsi, la vente-prospection (61%), les services aux clients (51%) et les achats (45%) constituent les principaux secteurs d’activitĂ©s requĂ©rant la maĂźtrise des langues Ă©trangĂšres. Par ailleurs, d’autres domaines ne sont pas en reste. C’est le cas notamment de la communication (33%) et la recherche et dĂ©veloppement (30%). Par consĂ©quent, ce sont bien l’ensemble des postes et des domaines d’activitĂ©s qui sont dĂ©sormais concernĂ©s par des besoins linguistiques accrus.

Cette demande en hausse est Ă©galement mesurable du cĂŽtĂ© des candidats, la crise sanitaire ayant notamment Ă©tĂ© marquĂ©e par un essor de l’apprentissage linguistique. En effet, le fait de parler une ou plusieurs langues Ă©trangĂšres augmente non seulement les chances de dĂ©crocher un poste mais aussi les opportunitĂ©s de carriĂšre au sein d’une entreprise. Promotion, mobilitĂ© professionnelle ou encore rĂ©munĂ©ration plus Ă©levĂ©e sont autant de raisons qui poussent aujourd’hui les candidats Ă  se dĂ©marquer par la maĂźtrise de certaines langues.

Sans grande surprise, selon une Ă©tude menĂ©e par Cadremploi en 2020, c’est l’anglais qui est plĂ©biscitĂ© puisqu’il s’agit de la langue la plus utilisĂ©e au sein des entreprises françaises[3]. Outre l’anglais, on retrouve parmi les langues les plus recherchĂ©es : l’allemand (39%), l’espagnol (35%) et l’italien (21%). La compĂ©tence linguistique Ă©tant devenue un Ă©lĂ©ment clĂ© de l’employabilitĂ© des individus, nombreux sont les certificats et diplĂŽmes (TOEF, BULATS, TOEIC 
) permettant actuellement de matĂ©rialiser ces compĂ©tences.

Bien que ces certificats et diplĂŽmes assurent une premiĂšre Ă©valuation du niveau de langue des candidats, chez Dekra Personnel, nous testons nous-mĂȘmes les candidats lors de nos entretiens. En effet, les individus Ă©tant de plus en plus amenĂ©s dans leurs activitĂ©s professionnelles Ă  dĂ©velopper des compĂ©tences linguistiques, il s’agit pour notre cabinet de se faire une idĂ©e du niveau rĂ©el des candidats, en Ă©valuant notamment leurs capacitĂ©s Ă  tenir une conversation professionnelle en vue d’échanges avec de futurs clients, partenaires extĂ©rieurs ou collaborateurs (rĂ©daction de courriels, conversation tĂ©lĂ©phonique…).

Par Aurore Chargée de Recrutement

[1] https://www.cambridgeenglish.org/fr/images/fetedelanglais-2020-conference-etude-cadremploi-figaro-etudiant.pdf

[2] https://pmb.cereq.fr/doc_num.php?explnum_id=3030

Analyse des besoins des employeurs français au regard des compétences en langues étrangÚres (février 2016)

[3] https://www.cambridgeenglish.org/fr/images/fetedelanglais-2020-conference-etude-cadremploi-figaro-etudiant.pdf